Et une démission de plus. Cette fois-ci c’est la « majorité » qui est touchée: l’adjoint au maire Bernard Le Dily claque la porte. Marre de devoir se taire, de ne pouvoir exister face à l’autocrate en place depuis maintenant près de 10 ans à la tête de la municipalité. Lors de la réunion du Conseil municipal du 9 octobre (celle du 2 octobre n’avait pu se tenir faute de présents) l’adjoint en charge de la sécurité publique, de la prévention de la délinquance, des écoles, du Conseil Municipal des Jeunes et de la Culture a refusé d’obtempérer aux diktat du maire. Il en a perdu toutes ses délégations et indemnités.
L’ex adjoint au maire dénonce le très petit premier cercle (en fait 2 ou 3 personnes tout au plus) qui décide de tout et oblige les autres élus de la majorité à voter comme un seul homme quelques soient leur conviction et sans possibilité de pouvoir étudier réellement les dossiers soumis au vote. Ce que dénonce depuis un temps certain les élu-es de l’opposition.
Le Maire en a profité pour supprimer le poste de 5e adjoint, la distribution de sucettes ne parvenant plus à maintenir les troupes bien alignées.
Nous avons ici dénoncé à maintes reprises, l’absence de démocratie au sein du conseil municipal et l’autocratie du maire. Depuis rien a changé, dans l’accaparement du pouvoir, les délégations octroyées par sa majesté ne valant qu’accord de soumission. Très élégant lors de la démission en mai 2020 d’un conseiller municipal de l’opposition dénonçant le pouvoir personnel de l’édile, ce dernier n’avait-il pas invité tout simplement le contestataire : « à vous installer en Corée du Nord »
A suivre…