La municipalité de Mormoiron vient de publier (courant novembre 2022) son obligatoire « Document d’Information Communal sur les risques majeurs » (DICRM). Le Maire tout comme le 1er adjoint en charge de la sécurité civile y vont de leurs laïus introductifs sur l’importance de connaître les risques et moyens d’y faire face pour la population. Bravo, mais… amnésie? oubli? ignorance? incompétence? manque d’intérêt? : dans la liste des risques majeurs technologiques menaçant le territoire mormoironnais ne figure pas le risque majeur nucléaire bien que notre commune et ses habitant-es y soient exposés.Tout le département de Vaucluse – et les départements limitrophes – est exposé au risque quotidien nucléaire. Quatre sites atomiques nous cernent et notre région qui les subit est nommée par nombre d’institutions et d’organisations : le « quadrilatère de la mort ». Plus de 60 installations nucléaires nous menacent en permanence. Pas très ragoutant même si l’on peut se réconforter en pensant que pas un habitant en France ne se trouve à plus de 100km d’un site nucléaire (centrale atomique, dépôts de déchets, sites de recherche, bases militaires nucléaires terrestres et navales, anciennes mines d’uranium,…) .
Le risque nucléaire : amnésie ou réalité?
Nous proposons aux élu-es de Mormoiron, quelque soit leur bord politique, d’ajouter au DCRI de Mormoiron le volet risque technologique majeur nucléaire et de ne pas s’en tenir à mentionner seulement le gaz « naturel » radon radioactif. Et d’informer sans tarder les habitants de la commune alors que le site internet de la commune de Mormoiron offre à ce jour un vide abyssal en la matière. Egalement d’adopter un « voeux », rendu public et adressé au Préfet de Vaucluse, demandant/exigeant la fermeture des sites nucléaires notamment la mise à l’arrêt des vieux et vétustes réacteurs nucléaires du Tricastin.
Mormoiron se trouve à seulement 46 kilomètres à vol d’oiseaux du plus grand site nucléaire d’Europe : le Tricastin, à cheval sur les départements de Vaucluse et de Drôme. Près de 15 installations nucléaires civiles (INB) et militaires secrètes (INBs) de EDF, du CEA* et d’Orano-Areva – dont une centrale atomique de 4 réacteurs à bout de souffle – s’y trouvent implantées. En pleine zone sismique! et en pleine zone inondable! En quelques heures, de jour comme de nuit, les particules radioactives mortelles émises par ces installations recouvrent notre commune, ses équipements publics, ses habitations et entreprises, la population. En cas de mistral c’est de moins d’une heure dont dispose tout à chacun pour se protéger et/ou fuir. Si le vent est fort : beaucoup moins.
Mormoiron se trouve à seulement 59 kilomètres à vol d’oiseaux du site atomique militaro-civil de Cadarache implanté dans les Bouches-du-Rhône à Saint-Paul lez Durance. Plus de 25 installations nucléaires dont des réacteurs atomiques expérimentaux et des laboratoires nucléaires civils et militaires s’y trouvent implantées dans une zone sismique. En cas de vent du sud, sirocco, c’est de moins d’une heure dont dispose tout à chacun pour se protéger des particules radio-contaminantes mortelles et/ou fuir.
Mormoiron se trouve à seulement 39 kilomètres à vol d’oiseaux du site atomique militaro-civil (CEA, Areva-Orano) de Marcoule implanté sur les communes de Chusclan et Codolet, proches de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard. Il est le haut lieu de la fabrication de la bombe atomique – avec des installations de production et de conditionnement déliquescent de matière radioactives – et la fabrication du terrifiant dit-combustible (1) Mox à base d’oxydes de plutonium et d’uranium. En une demi-heure la radioactivité s’abat sur la commune.
Mormoiron se trouve à seulement 72 kilomètres à vol d’oiseaux du site atomique de Cruas-Meysse en Ardèche et de ses quatre réacteurs nucléaires vétustes de EDF. Si le vent est moyen ou faible, les mormoironnais-es disposent de une heure pour fuir les éléments radioactifs qui se fixeront sur les corps et objets. Si le mistral souffle plus fort : le temps disponible est beaucoup bien moindre.
Rappels
En fonctionnement habituel un réacteur nucléaire rejette, jour et nuit, dans l’atmosphère et dans l’eau des particules radioactives ( ainsi que toute installation atomique qu’elle soit dite-civile ou militaire) qui portent atteinte à la santé (cancers, leucémie, atteintes neuronales et cardiaques,…) . Sans rejets radioactifs : pas de nucléaire.
En fonctionnement habituel un réacteur nucléaire à besoin d’eau pour refroidir le coeur où se produit le bombardement neutronique des produits de fission atomique. Sans eau : pas de nucléaire.
En fonctionnement habituel un réacteur nucléaire génère des déchets radioactifs mortels. Fin 2016, le volume des déchets radioactifs présents en France s’élevait à 1,5 million de m 3. (25 kilos par habitants). Ce volume a augmenté de 58 % entre 2002 et 2016. Sans production de déchets radioactifs : pas de nucléaire.
La France est dépendante à 100% de l’étranger d’où provient l’uranium-base (yellow cake) du Niger, du Kazakhstan, du Canada. Des mines exploitées par Areva-Orano dans des conditions colonialistes et qui détruisent également l’environnement et la santé des travailleurs et habitants. Avec le nucléaire la France est en dépendance énergétique.
Rejets radioactifs et chimiques mais aussi rejets de gaz à effet de serres et de CO2 tout au long de la chaîne depuis l’extraction du minerai ‘uranium jusqu’à la prise de courant et de la prise de courant jusqu’aux sites de stockages des déchets radioactifs, en passant par les transports maritimes et terrestres grands émetteurs de CO2. Avec le nucléaire la France détruit la planète et l’environnement.
Les autorités entretiennent un mythe manipulateur en cas d’accident atomique: celui de la pastille d’iode. Celle-ci ne protège potentiellement que la thyroïde mais aucun autre organe du corps (ni squelette et os, ni coeur, ni peau, ni pancréas, ni estomac, ni cerveau,…) et doit être prise quasiment avant les rejets radioactifs ou au pire dans les deux heures suivant la contamination. Mais toute population située à plus de 20km n’en bénéficie pas. Avec le nucléaire c’est le cancer ou la mort assurée.
Le CODIRPA quésaco?
La technostructure nucléariste et les politicien-nes qui lui sont inféodé-es ont élaboré une « doctrine » de gestion des populations en cas de catastrophe nucléaire. Il s’agit du « Codirpa » acronyme de « Comité directeur pour la gestion de la phase post‑accidentelle nuclaire« . Attention que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit nullement de protéger la population de la radioactivité et de ses effets délétères mais de gérer l’après-catastrophe atomique et les mouvements de foules (y compris avec l’armée en arme) afin de maintenir l’activité économique, même contaminée. Pas question donc de reconnaître l’inhumanité et la terrible dangerosité de l’atome.
Pour eux il s’agit d’endiguer l’horreur des effets de la contamination en la camouflant, en prétendant qu’on peut échapper au danger en s’y confrontant, en gérant sa peur (Stratégie « Ethos »). Attention, qu’on se le dise (2), si on veux maintenir le nucléaire il va falloir que chacun et chacune soit bien synchrone avec les énarques préfectoraux, les cabinets ministériels et autres technophiles de l’atomisme vengeur de qui dépendent les ordres et la mise en oeuvre du Codirpa. Et avec les militaires sur les dents lancés contre la population civile. Plus question de batifoler dans la campagne et d’y travailler, de flâner en ville et de se ravitailler, d’accompagner et d’aller chercher ses enfants à l’école, d’aller voir la grand-mère au village ou à l’ephad, ou de boire une bière et de discuter à la terrasse du café, de se receuillir sur la tombe du papé. Que nenni !
La limite de dose de radioactivité imposée à la population comme « normale » en temps ordinaire est de 1 mSv/an. Bien qu’il n’existe pas de dose radioactive inoffensive. En cas de déclenchement du « Codirpa » cette valeur de contamination sera portée arbitrairement à 20 mSv pour la première année et pour la seule exposition externe. L’ingestion de denrées contaminées par la radioactivité n’est pas prise en compte. Cette dose correspond en fait à la limite pour les travailleurs du nucléaire. Elle sera appliquée, en cas d’accident grave, aux adultes comme aux enfants et aux bébés. Le niveau de contamination radioactive des aliments sera également augmenté en application des directives européennes et nationales.
La responsabilité municipale
En cas de catastrophe nucléaire, les élu-es municipaux perdent tout pouvoir encore plus qu’à présent. Ils ne sont considérés que comme simples et serviles relais exécutants les ordres du Préfet, lui-même alimenté et driver pour prendre des décisions uniquement par la nucléocratie (EDF, Areva-Orano, CEA, ASN, IRSN).
Pour manipuler l’opinion publique les nucléocrates ont instaurées des zones circulaires de gestion radioactive autour de chaque centrale atomique. Circulaires! alors que l’on sait que :
. lors de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (Ukraine, avril 1986) le nuage radioactif a parcouru 1200km de long sur 1400km de large et contaminé toute la vallée du Rhône jusqu’à la Corse.
. lors de la catastrophe nucléaire de Fukushima-Daïchi (Japon, mars 2011) le nuage radioactif a parcouru 450km et contaminé amplement terre et océan.
. dans notre région le mistral souffle avec des pointes jusqu’à 140km/h… et pas de manière circulaire.
La population est censée se conformer aux ordres préfectoraux relayés par les municipalités: ne pas aller chercher ses enfants à l’école/collège/lycée (on les abandonne), entendre les sirènes d’alarme où que l’on se trouve y compris loin du village (trois séquences sonores d’une minute et 41 secondes, un silence de cinq secondes entre chaque séquence), se calfeutrer dans un bâtiment avec du scotch sur les fenêtres et obstruction des bouches d’aération (comme si un papier collant pouvait empêcher les particules radioactives de pénétrer!), écouter la radio (eh oui, chacun-e à une radio sur lui au travail ou en extérieur), préparer des effets personnels en vue d’une évacuation (ah bon on peu sortir alors?), etc… autant de dispositions qu’on pourrait qualifier de loufoques si elles n’étaient pas simplement criminelles.
Avec le nucléaire il faut être prêt-e à abandonner humains, animaux, habitations, terres, anciens au cimetière, relations scolaires et professionnelles et amicales. Et accepter d’être exilé-e n’importe où, dans n’importe quel gymnase ou entrepôt, pour une durée indéterminée. A l’image des populations japonaises, russes, ukrainiennes qui subissent depuis des dizaines d’années l’horreur nucléaire.
Conseils
Tous les experts-citoyens indépendants du nucléaire dénoncent les plans illusoires de « gestions de crise » nucléaire si éloignés des réalités de terrain et cherchant avant tout à masquer la nocivité de la production de radioactivité artificielle pour poursuivre la fuite en avant de la destruction atomique (le nucléaire).
Les fanatiques idéologiques et techno-scientistes de l’atomisme veulent en plus implanter de nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR, dont 2 possiblement à quelques dizaines de kilomètres de Mormoiron, au Tricastin. Pour ce faire et imposer ses délires machiavéliques à la population, le pouvoir politico-nucléariste est en train de casser le droit de l’environnement . Pourtant le seul exemplaire de réacteur atomique EPR en construction en France accumule à ce jour plus de 12 ans de retard et un coût multiplié par 6 par rapport au budget initial présenté par EDF. Que d’argent dépensé inutilement au détriment des énergies renouvelables et des besoins fondamentaux de la population (santé, services publics, alimentation bio, éducation,…)
Outre qu’il est sage pour tout parent et adulte de prévoir dès à présent des itinéraires de fuite en fonction des vents et du lieu d’accident, le seul moyen de se protéger totalement des effets nocifs de la radioactivité est d’arrêter d’en produire et de mettre à l’arrêt définitif, inconditionnel et immédiat les installations nucléaires, et de réorienter les salariés du nucléaire vers d’autres secteurs d’activités où leurs compétences peuvent trouver à s’exprimer.
Se tenir informé-e
Pour se tenir informé de l’actualité du nucléaire dans notre région, et agir pour mettre un terme à cette abomination qui peut sans problèmes et rapidement être remplacée par un mixte d’énergies renouvelables (solaire thermique, solaire électrique, biomasse, géothermie, moyen éolien terrestre, éolien maritime, hydraulique, hydrolien,…) déjà existant un peu partout dans le monde et bien moins dangereuses et polluantes que les centrales nucléaires : consulter le site www.coordination-antinucleaire-sudest.org
Pour connaître l’histoire du nucléaire en France et dans le monde, les cartes d’implantations nucléaires dans notre région et notre pays, les témoignages et cris des victimes, comment fonctionne le noyautage de l’appareil d’Etat et de l’administration par le lobby nucléaire en France,… : https://mcca-ain.org
Il est grand temps que le Conseil municipal ajoute au DCRI de Mormoiron le volet risque technologique majeur nucléaire et en informe la population.
. Note à l’attention des propriétaires : le nucléaire (et un accident majeur) ne peut que faire chuter la valeur des biens et possessions sur le territoire mormoironnais.
. Note à l’attention des exploitants agricoles et agriculteur-trices : les productions agricoles et animaux d’élevage seront invendables pour des dizaines d’années voire des centaines d’années et devront être détruits
. Note à l’attention des loueurs et gestionnaires de gîtes et espaces touristiques : quel touriste serait assez fou pour venir en vacances dans une région contaminée radioactive?
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* Commissariat à l’Energie Atomique
(1) le pouvoir nucléariste nome les produits de fission atomique des réacteurs nucléaires du nom de « combustible » (alors qu’il n’y a pas de combustion). Il s’agit d’un tour de passe-passe idéologique et sémantique relayé en permanence par les médias, les institutions et les politicien-nes soumis-es.
(2) http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2016/01/14/Les-autorit%C3%A9s-et-le-lobby-nucl%C3%A9aire-confirment-qu-ils-envisagent-le-pire-en-France
Merci merci pour cette indispensable mise au point !!!!
Remarquable somme sur la folie nucléariste et l’ état des mesures prises en cas d’ accident nucléaire . Il faudrait la diffuser envers toutes les mairies de la région !
Bravo au rédacteur!
Macron et EDF ont donc décidé de construire de nouveaux réacteurs bien que le seul modèle français, l’EPR, soit un grave échec industriel, presque impossible à construire. Qu’à cela ne tienne, il « suffit » de le simplifier et de le renommer « EPR2 ». En réalité, modifier un réacteur existant, même dans le but de le
«simplifier », est une affaire d’une complexité extrême, qui nécessite des milliers d’heures d’ingénierie, et des échanges très compliqués avec l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et son bras armé l’IRSN.
Bien que souvent coupablement indulgente avec EDF, l’ASN ne peut toutefois pas toujours bafouer ses propres préconisations. Par exemple, des défauts présents sur l’EPR doivent être réglés et ne pas se retrouver sur l’EPR2. Or, entre autres graves problèmes, la cuve de l’EPR a été mal conçue (sans même parler des
erreurs commises lors de sa construction) et des parties de l’EPR sont l’objet de vibrations totalement anormales dont EDF est incapable de trouver la cause.
Et c’est sans compter le manque de main d’oeuvre spécialisée, sachant que les compétences requises sont déjà très différentes de celles demandées il y a 15 ans pour l’EPR de Flamanville.
Avec en sus la quasi faillite financière d’EDF et de l’État français, les prétendus futurs EPR2 semblent pour le moment très virtuels…
IMAGINEZ c’est dimanche midi, vous êtes à table en famille. Au loin, hurle une sirène pendant quelques instants qui s’arrête puis, hurle à nouveau et ainsi de suite sans fin… Malheureusement vous n’avez pas aménagé
votre sous-sol en abri anti-nucléaire car vous êtes imprévoyants alors, que faire? Vous vous entassez dans la voiture pour fuir au loin, comme tout le monde. Ce sera alors une pagaille, comme un exode mais, pour aller où? Tous les abris possibles,tunnels grottes, sous-terrains etc seront pris d’assaut et il faudra se battre pour y accéder…
Pour certains les églises peut-être à moins que vous ne soyez mécréants ou kafir.
Bien sûr cela est pure hypothèse…
précisions :
. de combien de combinaisons NBC (Nucléaire, Bactériologique, Chimique) et de masques filtrant les particules radioactives disposent les casernes de pompiers (et celle de Mormoiron donc) afin de porter assistance à la population?
. de combien la Mairie dispose de ces mêmes tenues pour la population?
. de combien dispose la Mairie de véhicules pour permettre l’évacuation de la population et la mettre à l’abri ailleurs (où d’ailleurs) ?
. savez-vous que la taille d’un enfant n’est pas la même que celle d’un adulte et qu’il n’existe pas de combinaisons NBC et de masque-filtrant adaptés aux enfants
Le plus fort allié du nucléaire reste la crédulité des paresseux et des paresseuses.
Ils et elles rechignent à imaginer une façon de vivre respectueuse de la complexité du TOUT.. Les paresseux et paresseuses trouvent plus confortable de « respecter » le pouvoir plutôt que la biodiversité et la vie.
L’escroquerie est l’arme préférée d’Ubris, nom que les anciens Grecs donnaient à la soif insatiable de pouvoir. De nos jours, en cessant de nommer cette forme de folie,… nous avons cessé de nous méfier… et elle sévit de plus belle !
Le nucléaire, qu’il soit civil ou militaire, est la plus énorme des escroqueries, engendrée par une techno-science affranchie de tout contrôle de la part du peuple.
Je suis étonné que vous ne savez pas que c’est le Préfet qui définit les risques d’une commune et en informe le maire qui doit rédiger son DICRIM pour la population. Ne vous en déplaise Mormoiron n’est pas soumis au risque nucléaire bien que si un accident majeur venait à se produire nous serions impactés. Mais l’état n’a pas distribuer de pastille d’iode…… car dans ce cas c’est tout le Sud de la France qui serait impacté. Votre anti nucléaire vous aveugle et nous vivons à ce jour des périodes où sans ce nucléaire nous serions sans doute sans électricité par des coupures récurrentes.
En réponse à Mr Chavada, il me semble que l’article énonce clairement que : « En cas de catastrophe nucléaire, les élu-es municipaux perdent tout pouvoir encore plus qu’à présent. Ils ne sont considérés que comme simples et serviles relais exécutants les ordres du Préfet, lui-même alimenté et driver pour prendre des décisions uniquement par la nucléocratie (EDF, Areva-Orano, CEA, ASN, IRSN). »
Par ailleurs attention la schizophrénie vous guette « si un accident majeur venait à se produire nous serions impactés » dites-vous pour ajouter « Mais l’état n’a pas distribuer de pastille d’iode » alors pour vous il y a risque ou non?
Enfin reprendre les vieux anathèmes des fanatiques de la destruction atomique en affirmant « le nucléaire ou la bougie » c’est vivre encore au milieu du XXème siècle et ne pas savoir que près de 99% des pays de la planète vivent et se développent sans la folie nucléaire en utilisant une multitude de sources d’énergies renouvelables, bien moins dangereuses, bien moins coûteuses, bien plus gérables par les citoyen-nes eux-mêmes sans dépendre des experts et autres technocrates sachant tout mieux que le peuple.
Fake news de l’émission « Le Téléphone Sonne » (France Inter) du lundi 16 janvier 2023 : rétablissons la vérité
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2023/01/26/Fake-news_Le-Telephone-Sonne_France-Inter
en 2 exemples:
> La violence des projets nucléaires d’Areva-Orano et de EDF au Tricastin (interview sur France Bleu Vaucluse). la video-interview sur https://youtu.be/nxO8zrdtvqE
> Le fiasco d’Areva-Orano et de EDF de leurs EPR, l’exemple de Flamanville: les falsificateurs » (enquête BFMTV) . la video-enquête de BFMtv sur https://vimeo.com/794925432/b0ba0e6cf7