Le projet de la « Grande Bastide » à Velleron vise à construire un quartier de plus de 200 maisons privées avec jardinets sur des terres agricoles vendues par un seul et unique propriétaire à un promoteur immobilier. La précédente municipalité avait modifié à cet effet le Plan Local d’Urbanisme faisant passer cette zone protégée agricole à zone constructible.
Aujourd’hui la population et la nouvelle municipalité de Velleron, rejoint par bons nombres d’élu-es du département et collectifs de soutien s’oppose fermement à ce que ce projet d’artificialisation et de bétonnage des terres et de la nature voit le jour. Une position affirmée et mobilisatrice face à un projet privé spéculatif et financier. Un collectif de défense de la Grande Bastide s’est constitué. L’artiste Grand Corps Malade, qui réside une partie de l’année à Velleron, s’est joint au mouvement pour médiatiser ce combat avant tout écologique et social.
Si ce projet de bétonnage voyait le jour près de 600 nouveaux habitants arriveraient dans un village de 3000 habitants et le déstabiliseraient tout comme les finances locales. Ce projet ferait bondir la population de 20% en quelques mois. Les services publics et le fonctionnement du petit village ne sont pas en mesure d’accueillir toutes ces personnes.
Désormais, le collectif occupe jour et nuit l’entrée du chantier pour stopper l’arrivée des engins. Malgré tout, ce mardi 26 octobre les premiers coups de pelle ont eu lieu devant les habitants.
A voir et écouter la vidéo ci-dessous on aimerait que notre municipalité de Mormoiron atteigne quelque peu le niveau d’implications, de connaissances et de responsabilités de nos voisins de Velleron.
VELLERON -1- NON au projet de la Grande Bastide (pétition ci-dessous) !
l’interruption des travaux vient d’être prononcée le 3 novembre dernier par la préfecture de Vaucluse. Près d’une centaine d’élus et de « Colibris noirs » s’est retrouvée à l’entrée de La Grande Bastide, à Velleron, devant le terrain à aménager pour fêter ce premier succès. « On a gagné la première mi-temps, pas encore le match ! »